Les futurs changements pour nos vins !

Pour ceux qui connaissent bien le blog, et par conséquent l’auteur, vous savez que je suis une vaillante défenderesse des vins authentiques… Alors, oui je sais, « authentique » veut tout dire et rien dire… Disons des vins, issus d’un travail de la terre respectueux, où le terroir est mis en valeur et cultivé à travers le vin, disons des vins, qui possèdent une personnalité propre, affirmée, qui ne sont pas lissés pour plaire au plus grand nombre, au détriment de la diversité…

 

Actuellement, avec l’uniformisation des techniques utilisées pour produire du vin en Europe, de nombreuses réglementations sont en cours de modification ou remise en question. Et les décisions futures vont dessiner assez rapidement le devenir des vins français.

Nous risquons d’être gravement touché, pour la simple et bonne raison, que notre réglementation étant la plus compliquée au monde, il est plus facile de nous tirer, seul vers le bas, plutôt que de  tirer la majorité des pays producteurs de vins européens, vers le haut.

 

LES MOINS :

 

  Jusqu’à présent, l’utilisation des copeaux de bois était autorisée sur les vins de table, et uniquement sur vins finis, c'est-à-dire après fermentation alcoolique.

Prochainement, il se pourrait qu’ils soient autorisés sur les moûts, soit avant fermentation, et élargis aux vins d’appellations.

 

  Nous avions la possibilité de chaptaliser (ajouter du sucre, édulcorer) les moûts dans le but d’atteindre un certain degré d’alcool, à hauteur de 2%.

Cette limite pourrait passer à 4%.

 

  Pour une certaine catégorie géographique de vins de table, la taux alcoométrique volumique (TAV) du vin était de 15° maximum.

Il pourrait atteindre désormais 20%, pour nos vins de table français. (Vin sans Indication Géographique).

 

  Je vous avais déjà parlé du coupage de vins, pour faire du rosé, dans la catégorie Vins de table. C’est ce mois ci que nous devrions connaître la décision officielle de la commission.

 

LES PLUS :

 

  La teneur maximale en SO² (le sulfitage), serait légèrement abaissée de 200mg/L, au lieu de 210, pour les vins rouges. Et elle passerait de 260 à 250mg/L, pour les vins blancs.

C’est peu, mais cela va dans le bon sens !

 

 Auparavant, lorsque des vins étaient issus de méthodes expérimentales, ils ne pouvaient être commercialisés que dans leur pays d’origine.

Dorénavant, cela pourrait être étendu à la zone de l’Union Européenne.

 

Comme vous pouvez le constater, de nombreux points concernent particulièrement les vins de table, mais il est logique de commencer par modifier la « plus basse qualité ».

La question est : s’arrêteront-ils là ?

 

Bonne journée !

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