Terme -Casser-

En œnologie, on associe le mot -casse- à diverses altérations du vin, qu’elles soient d’origine chimique ou microbienne. De façon plus générale, on dit « cassé », pour un vin qui s’est décomposé. On emploie également ce terme pour un vin qui est plongé violemment et rapidement à basse température. On dit que le froid casse le vin.

 

 De nombreuses expressions verbales découlèrent du terme casser, au fur et à mesure des siècles :

 

Au 17ème siècle, on disait d’un vin qui enivre et qui donne la migraine, qu’il était un « casse-tête ». On disait également d’un vin « tord-boyaux », qu’il était « casse-poitrine ».

 

Au 19ème siècle, « casser le cou à une bouteille » signifiait déboucher une bouteille. Et boire trop de vin pouvait nous casser, nous rendre ivre.

C’est aussi à cette époque que l’expression « casse-gueule » nait pour parler du vin, alors que de nos jours son sens imagé s’en est éloigné.

Les typographes du 19ème appelaient « fond de casse », les séquelles d’une ivresse de la veille...

 

Au 20ème siècle, sera créée l’expression « casse-pattes », peut être parce que le vin nous empêcherait de tenir debout et de pouvoir marcher, si l’on en abusait.

 

 

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B
Bonjour, attention la "casse" chez un typographe c'est le casier qui contient les caractères en plomb. J'émet donc un doute sur l'analyse que vous faites de l'expression "fond de casse" où le mot "casse" serait une référence au vin. Il se peut que les typographes aient employé cette expression pour signifier leur excès de la veille, mais à mon avis plutôt pour se moquer d'un collègue avâchis sur sa casse : Il va nous faire le fond de casse celui-là ! Mais, c'est à vérifier, cela n'engage que moi !-)
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