Qu'est-ce que couper le vin ?

Couper un vin, au 15ème siècle a d’abord signifié « le tempérer, l’atténuer » en l’allongeant d’eau ou de vin plus léger.

Aujourd’hui on emploie plus souvent le verbe couper, au sens de « mélanger » un vin avec un autre ; cette action est appelé -coupage-, dés le 19ème siècle.

 

Pudiquement, on peut appeler « vin d’opération », un vin coupé.

 

On réserve le terme coupage aux vins ordinaires (vins de table), tandis qu’on parle d’assemblage pour les vins d’appellation, mais il s’agit dans les deux cas de mélanger différents vins.

 

Expression verbale : D’un vin épais, au 17ème siècle, on dit qu’il est « à couper au couteau ».

 

Dans les Confessions, Rousseau se trouvait « le plus heureux des hommes, avec un gros vin de Montferrat à couper par tranches ».

 

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R
Dans mon enfance en Afrique du nord j'ai connu cette pratique très répandue. Elle se faisait soit au verre soit dans la bouteille. J'ignore la raison d'une telle pratique.
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E
A savoir qu'au début du 20ème siècle, les vins étaient tellement "durs" et tanniques qu'on coupait le vin avec de l'eau pour l'alléger. La principale raison de ce type de mélanges/coupages est de rendre le vin buvable, voire de "l'améliorer". Cela peut également être des pratiques culturelles, ou répondant à un gout particulier. Avec des clientèles étrangères, il m'est arrivé de devoir couper les vins avec du perrier ou du cognac, à la demande du client. Pour moi c'était surprenant, mais cela leur semblait normal. Donc il n'y a pas toujours d'explications rationnelles ou logiques à certaines pratiques.
P
En sortant du vin : ""Mettre de l’eau dans son vin" est une expression qui est née vers le milieu du XVe siècle. A la base, elle s’entendait dans le sens de "faire passer sa colère". Mais<br /> aujourd’hui, elle concerne plutôt des prétentions à revoir à la baisse, de façon plus modérée.”
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