23 Février 2015
Maria-Pilar Saenz-Navajaz, de l’université de La Rioja, en Espagne, a cherché à mettre en évidence un lien entre la couleur du vin, et son évaluation par le consommateur.
Dans un premier temps, la scientifique a mesuré l’intensité colorante et la quantité de chaque couleur primaire (jaune, rouge, bleu) dans des vins rouges espagnols.
Dans un second temps, un groupe de dégustateurs a évalué la robe, le profil aromatique et gustatif des vins sélectionnés.
Les vins qui ont été le mieux notés, sont ceux qui contenaient le plus de pigments rouges, et le moins de pigments jaunes et qui étaient sombres.
Au vu de ces résultats, on peut supposer que les vins rouges pâles et transparents n’attirent pas les consommateurs, ainsi que les vins âgés, puisque ce sont ceux-là qui possèdent des notes tuilées, soit du rouge avec des touches de jaune prononcées.
Au-delà de ne pas les attirer, ils sont clairement assimilés à une qualité moindre par rapport aux vins rouges sombres.
Mais rappelons que nous sommes en Espagne, avec des vins espagnols et j’imagine assez mal un vin espagnol avec une couleur pâle…
Est-ce que les français auraient noté de la même façon ? Bien évidemment, je ne sais pas, mais il est vrai que suivant les raccourcis que nous avons entre couleur et qualité, cela peut influencer notre perception.
Bonne journée