12 Mars 2009
Je vous avais parlé, il y a quelques temps (28/01/09), "d’une demande dangereuse pour nos vins", faite par le Syndicat du négoce européen (CEEV), auprès de la Commission Européenne.
Rappel : Cette demande concerne l’autorisation de réaliser du vin de table rosé, par coupage. Le vin rosé par coupage, est le résultat d’un mélange de vins rouges et de vins blancs.
Fin 2008, les vignerons provençaux se sont manifestés pour faire entendre leur position, face à cette éventuelle autorisation.
Leurs principaux arguments, sont liés au respect de la qualité des vins, « cette méthode tirerait le rosé vers le bas, et c’est une façon de tromper le client… »
En ce qui me concerne, je me positionne contre ce type de pratiques, et me rallie à l’opinion des vignerons provençaux.
Justifier cette demande, par le fait de vouloir « combattre à armes égales » avec les pays qui peuvent utiliser le coupage, n’est pas une avancée culturelle, mais une régression, de notre savoir, de nos traditions, de notre expérience.
A quoi cela sert-il de pouvoir faire comme les autres, si c’est pour faire moins bien ?
Le CEEV, serait en bonne voie pour obtenir satisfaction, d’après le premier tour de table de la Commission Européenne.
Le Vote formel, aura lieu dans quelques semaines, le 27 avril, et il reste peu de marge aux vignerons provençaux, pour se faire entendre et faire reculer la machine…
Bonne journée à tous !