Vin technologique/standardisé = Vin indigeste...

Je défends les « vins de terroir » et je dénonce les vins technologiques ou standardisés, qui sont en forte augmentation, en France. 

Pour ceux qui me lisent régulièrement, vous m’avez peut être déjà entendu dire, que les vins technologiques sont impropres à la consommation, soit inconsommables.

  

Que cela signifie-t-il plus précisément ?

C'est-à-dire que je trouve ces vins indigestes, et que le corps « souffre » d’avoir absorbé ce produit. Cela peut se manifester par une sensation de remue-ménage dans le ventre, par des vapeurs injustifiées, un effet nauséeux, un malaise général, vertiges, hauts de cœur etc.… Bref quelque soit le symptôme qui se manifeste, le vin ne devrait bien évidemment en aucun cas produire ce type d’effets désagréables, mais le pire, c’est que bien souvent, on ressent le symptôme sans l’attribuer au vin…

 

Au-delà des symptômes physiques, plus ou moins présents, il y a le fait que ces vins ne se boivent pas facilement ; c'est-à-dire que l’on boit deux gorgée, voire un verre, et on ne finit pas la bouteille. Que l’on juge ou non un vin de qualité, le meilleur élément pour savoir si un vin est de « qualité » c’est de voir si les gens le boivent. A force de parler de dégustation, nous oublions que le vin est fait pour être bu et donc certains domaines réalisent des vins « bête à concours » au lieu de réaliser des vins consommables. Il m’est souvent arrivé de constater que de « grands noms » ne se boivent pas. Je vous dirai bien que les gens ont eu les yeux plus gros que le ventre, mais je ne suis pas une grosse buveuse et pourtant j’avoue pouvoir me boire une bouteille à deux quand le vin coule tout seul. Et très clairement quand la bouteille n’a pas été consommée entièrement, je ne peux m’empêcher de me dire que ce vin n’était pas aussi consommable qu’on aurait pu le penser.

 

Vous aurez compris que je ne peux prouver le lien de cause à effet entre ces vins inconsommables/indigestes et les vins technologiques/standardisés, mais même sans explication, je me fie à mes observations et cela n’enlève rien au fait qu’il existe des vins qui ne se boivent pas.

 

Alors il y a les conséquences des vins technologiques, mais pourquoi appelons-nous ces vins technologiques ou standardisés ?

Ces vins sont techniquement parfaits, grâce à la technologie et à l’évolution de l’œnologie. Au lieu que le vin soit les conséquences de la nature, que le vigneron accompagne, il est le résultat d’un objectif, vendre à n’importe quel prix.

C'est-à-dire qu’un vin de terroir est le fruit de la nature, l’homme jouant un rôle d’observateur, d’accompagnateur, de soigneur, tandis que les vins technologiques sont le résultat des hommes ; l’homme a réfléchi au vin qu’il voulait et même si la nature ne lui donne pas le vin qu’il souhaite, il arrive grâce à la technologie et à l’œnologie à faire le vin qui l’arrange, de ce fait la notion de terroir et  de millésime est totalement ignorée, non exploitée et tout simplement gommée. C’est pour cela que je dis que ces vins sont techniquement parfaits et particulièrement ennuyeux, ils ne sont rien, ils n’ont rien, aussi pas d’émotions, pas d’histoire, pas de voyage, il ne se passe rien avec ces vins, alors certes on a rien à leur reprocher, mais nous n’avons aussi aucune raison de se souvenir d’eux et de les rechercher. Comme ces vins n’ont pas de caractère et de spécificités propres, on les trouve uniforme ayant pour seule particularité d’être des vins technologiques, d’où la notion de standardisation. Donc oui, dans cette catégorie de vins, il existe des blancs, des rouges et des rosés, oui, un vin technologique de Loire  n’est pas pareil que celui de Provence, mais c’est au sein d’une même appellation que l’inquiétude gronde, parce que parfois nous constatons que les vins de terroir sont minoritaires.

 

Pouvez-vous imaginer, que le seul moyen de gouter des vins différents, soit de changer de régions ou de pays d’origine et encore, si par malheur au sein d’une même région, la diversité était réduite au strict minimum.

Si un jour nous en arrivions là, je désespérerais. Cela serait un crime…

Il faut bien comprendre que si un vin ne provoque rien en vous, si un vin ne nourrit pas votre corps et votre âme, alors il ne reste que le vin-alcool et boire pour boire, je crois que ce n’est bon ni pour nous ni pour le vin qui mérite mieux que la simple intention d’être alcoolisée…

 

Voilà pourquoi je vous interpelle autant que possible, pour que vous soyez des consommateurs investis, des consommateurs critiques et que vous puissiez transmettre à votre tour.

 

Dans ce combat, je n’accuse pas la technologie, ni l’évolution qui me paraissent nécessaires et inévitables ; j’accuse les hommes qui se servent de ces nouvelles connaissances pour tuer le vin, au lieu de le servir.

Bonne Journée

 

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C
Bonjour,<br /> Bravo pour votre blog que je consulte très souvent. Je souscris totalement au constat que vous faites sur les vins technologiques. Adhérent à des clubs de dégustations depuis plus de 30 ans (à Pau et à Madiran) c'est ce que je déplore et je ne suis pas le seul (évidemment à chacun ses goûts aussi). Prochaine dégustation = cépages "rares" Jurançon noir, Manseng noir,Tempranillo blanc, Mauzac Braucol, Duras (pas rares mais pas souvent à 100 %).<br /> Les vins bio, en progression heureusement, vont peut-être sauver le terroir. Il leur reste du chemin à faire !
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E
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> Intéressant échange, vous semblez prendre les choses à coeur j'en suis désolé mais tout autant réjouit, car cela démontre votre implication.<br /> <br /> Oui quant à l'éducation vous avez raison et ça n'est pas vrai que pour le vin d'ailleurs. Prenez un amateur de vin belge par exemple, il n'aura carrément pas le même comportement, tant il n'est pas<br /> engoncé dans ses à-prioris.<br /> <br /> Je l'écris régulièrement dans mes billets, le bébé français nait avec la science infuse du vin : il est rouge, y'a marqué Chateau dessus, l'arôme est franc et simple et la mise en bouche fraiche.<br /> Et pis c'est tout :)<br /> <br /> Mais il faut bien aussi considérer aussi, autre déformation due à la spécialisation, que la plupart des gens n'ont pas l'intention de boire plus qu'un verre ou deux, c'est le vin du repas, pas<br /> celui de la dégust, et avec les vins technos on est servis car ils n'ont pas de défauts.<br /> <br /> Cependant après toutes vos réponses je ne comprends plus trop ce que vous fustigez, j'avoue. Je pense simplement que ce sont des marchés différents, et les vignerons indépendants ne sont pas les<br /> mieux placés de nos jours pour affronter un marché qui un jour ou l'autre montrera son vrai visage dans notre belle vieille France...gaffe au réveil !<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Bonjour pour être honnête globalement je ne comprends rien de ce que vous racontez. Quand vous dites les gens n'ont pas l'intention de boire plus d'un verre ou deux, alors comme je ne comprends<br /> rien, je ne sais pas du tout pourquoi vous dites que les gens qui commandent une bouteille, ont l'intention dés le départ de ne pas consommer la bouteille, je vous laisse le soin de répondre et<br /> d'expliquer votre avis dont je ne comprends pas grand chose, parce que c'est sacrément original votre vision de la consommation.<br /> <br /> <br /> Et pour information, je ne fustige rien, tout cela n'est que dans votre tête.<br /> <br /> <br /> En tout cas, si vous connaissez les vignerons indépendants qui produisent des vins sans défaut, leur problème n'est pas que leur vin est un défaut, ou n'est pas vendable, ou concurrentiel, leur<br /> problème est qu'ils n'ont pas encore trouvé de solutions pour être compétent à tous les postes, j'entends par là gérer l'administratif, la comptabilité, la commercialisation, la communication, et<br /> le marketing, en plus de leur travail à la vigne et au chai, et ne pas être superman n'est pas une tare, il me semble. Être un mauvais gérant d'exploitation, ne signifie pas non plus produire des<br /> vins avec des défauts. Alors dire que les vignerons indépendants produisent des vins à défaut et les autres produisent des vins sans défaut est complètement ridicule. D'autre part la qualité,<br /> défauts, pas défauts, n'a strictement aucun intérêt dans ce débat parce que si des consommateurs aiment les vins avec défaut et sans défaut et bien cela veut bien dire que tous les goûts sont<br /> dans la nature et qu'il y aura toujours des clients pour tous. Donc oui je suis impliquée et je trouve que notre filière manque de gens impliqués qui voient loin et grand. Votre vision me semble<br /> bien simpliste et très étroite, comme celle de beaucoup de français. J'espère que vous nous éclairerez sur votre poste embrouillé.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Nous l'avons tous plus ou moins expérimenté, cet arôme de de "transpiration d'oenologue". Est-ce provoqué par le caractère solaire de certains vins ? Certes, pas mal de vins sur-extraits,<br /> sur-boisés, levurés avec "x", rectifiés avec la poudre de perlinpin "y" m'écoeurent dès le deuxième gorgée, alors que je peine à me raisonner pour ne pas écluser cet incroyable Barolo ou ce<br /> fascinant Bandol titrant tous deux à 14% d'alcool. Comment alors distinguer le bon grain de l'ivraie ? En rencontrant les producteurs, en les faisant parler de leurs vins, de leurs vignes, de la<br /> vie en général, en visitant leurs locaux (lorsque je vois un laboratoire attenant à la cave, cela me met la puce à l'oreille) et surtout en goûtant les vins avant de les acheter. Cette méthode<br /> est-elle sûre à 100% ? Hélas, non. Mais cela rend d'autant plus passionnante la quête des bons vins.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Merci beaucoup Jean-François pour votre témoignage, je ne craignais que personne n'ait vécu, ce que j'ai constaté et vos conseils sont, il me semble, du bon sens que je recommande à tous. Être<br /> curieux et se donner les moyens d'observer le vin et son environnement si possible, avant de l'acheter, de le boire, est un bon début pour mieux consommer...<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> En complément à votre article et à ma première réaction et parce que mon point de vue s'est enrichi après encore plus de contact du vin et des vigneron :<br /> <br /> Pour acheter en toute connaissance de cause, il ne suffit pas de prôner l'amour du vin de vigneron. Hélas. Il faudrait pour cela que les gens soient gustativement éduqués. Or, la majorité des gens<br /> regardent le prix, et les vins au-delà de 5 euros / bouteille ne sont pas recherchés, sauf pour les bordelais et les champagnes.<br /> Comment organiser et généraliser une vraie éducation ?<br /> <br /> Ensuite, il existent beaucoup de vins de vigneron indépendants qui ne sont pas chers du tout. Et ces vins n'ont très, très souvent rien de plus que les vins technologiques. C'est une réalité,<br /> hélas. Ce qui les distinguent des vins standardisés, c'est que le vin du vigneron est instables et manque de rigueur.<br /> <br /> L'oenologie moderne mise en oeuvre dans de grandes structures a procuré des gros volumes de vins qui en effet n'ont pas de charme et pas d'empreinte personnelle, mais au moins sont-ils stables,<br /> nets, sans défauts.<br /> <br /> Vaut-il mieux un vin sans charme mais sans défauts ou plutôt un vin de vigneron mais comportant déviant<br /> <br /> Là où je continue d'être d'accord avec vous, c'est que le vin de qualité que produisent les quelques centaines de vignerons passionnés et portant une grande attention à leurs vins n'a finalement<br /> plus grand chose à voir avec les vins technologiques qui se contentent d'être vin. Mais on ne peut hélas pas généraliser une vision altruiste et objectivement déformée par la sélection par la<br /> connaissance. Le public lui ne possède pas les connaissances qui nous permettent de faire le tri.<br /> <br /> Donc, je crains fort que de simplement affirmer que le vin mauvais est celui est grosses structures et le bon celui du petit vigneron soit un discours qui reste par trop réducteur qui risque de se<br /> retourner contre les petits vignerons ?<br /> <br /> ...Enfin, attention, le jus de raisin fermeté qu'on laisse faire sans intervenir devient du vinaigre...<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Bonjour, à votre question « Comment organiser et généraliser une vraie éducation ? » peut être que si les professionnels faisaient leur boulot d’ambassadeur, de transmetteur et<br /> d’éducateur du vin, avec une cohérence dans le discours, alors peut être les gens seraient-ils déjà dans un processus généraliser d’éducation au vin. Mais je n’oublie pas que les consommateurs<br /> sont nombreux à ne pas vouloir s’éduquer et je n’oublie pas non plus que l’état ne joue pas forcément sont rôle… Bref en gros, très clairement je pense que nous avons tous une part de<br /> responsabilité face à la situation actuelle.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Alors je constate que vous opposez les vins de vignerons aux vins technologiques, mais c’est vous qui le faites, et non moi. D’ailleurs si les vins technologiques ne sont pas des vins de<br /> vignerons, que sont-ils ? Ensuite vous semblez définir que les vins technologiques n’existent que dans les grandes structures et je dirai que cela existe aussi dans des moyennes et petites<br /> structures.  Donc lorsque vous dites que j’affirme que le mauvais vin vient des grosses structures et que le bon vient des petits vignerons, je regrette mais il n’y a que vous<br /> qui le dites et qui le pensez, mais mon article n’a strictement à aucun moment revendiqué cela.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous me demandez qu’est ce que je préfère entre un vin technologique et un vin ayant un défaut majeure et bien je n’en préfère aucun, je ne consomme ni l’un ni l’autre, cependant les vins<br /> possédant un défaut majeure, impropre à la consommation, restent des exceptions, il me semble, je n’en ai pour ainsi dire presque jamais connu…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous dites que le public n’a pas la connaissance pour faire le tri entre les différents vins, et moi je vous dis que les gens ne boivent pas les vins technos, parce qu’au bout d’un verre, il ne<br /> poursuive pas et ne finisse pas la bouteille et je vous dis aussi que lorsque le vin possède un défaut majeur, en dehors du « bouchonné », les gens n’aiment pas et ne consomment pas.<br /> Vous parlez d’achat et je parle de consommation. Bien sur que sur l’étiquette, il n’y a pas marqué vin techno, vin de terroir, vin piqué, mais une fois qu’ils boivent, je vous dis que les gens<br /> sentent ; alors oui plus ou moins, oui ne comprennent-ils pas le pourquoi du comment, mais ils ne se forcent pas à boire un vin qui ne leur plait pas, même s’ils l’ont acheté….Ce n’est pas<br /> parce qu’un vin a été vendu, qu’il est consommé, ne l’oublions pas…<br /> <br /> <br /> Je terminerai en disant que personne n'a dit que le vin allait se faire tout seul sans l'homme, je dis qu'il y a une différence entre accompagner le vin pour qu'il soit le résultat d'un travail à<br /> la vigne, et manipuler le vin pour qu'il soit le résultat de ce que l'homme veut pour des raisons X ou Y.<br /> <br /> <br /> <br />
G
Bonsoir<br /> <br /> Oui c'est clair je suis tout à fait d'accord<br /> <br /> Pas plus tard que ce soir lors d'un dîner avec des vieux amis j ai servi 2 vins rouges pour la viande et le fromage , le premier était issue d'un grenache noir du Roussillon et le 2eme issue de Graves de Pessac Léognan <br /> <br /> Un des invité a trouvé le premier vin trop fort en alcool, effectivement il s'avérait que le premier vin était légèrement capiteux mais il n'y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat il avait surtout un trame tannique tapissée de soleil et en bouche il reflétait bien l'expression de son terroir,du fruit noirs et mûrs ainsi que cette minéralité particulière de schistes<br /> <br /> Cette chaleur du fruit ajouté a un élevage qui n est pas celui des grandes maisons et le verdict est unanime<br /> <br /> Le 2eme a a tout de suite séduit par son élégance , sa structure et son allure distinguée, <br /> <br /> Je savais très bien qu'en le servant les gens le trouveraient bon par sa rondeur et sa sophistication <br /> <br /> Le souci est là ; d'un côté un vin fait par quelqu'un qui a du coeur et des tripes qui fait un vin gouleyant , joyeux mais perfectible ( faute de moyen )<br /> <br /> Un vin qui donne l'impression d'un Catalan qui ouvre les portes de sa cuisine où compotent dans des marmites tout un tas de fruits noirs bercés par une acidité marine et montagnarde <br /> Et qui nous tape sur l'épaule en nous présente sa vaste table en nous disant " vas y assieds toi et manges ce que tu veut"<br /> Un vin qui nous communique son identité<br /> <br /> Et de l'autre côté une belle Dame, maquillée et parfaite qui ne va pas beaucoup parler mais qui va sublimer son public juste par la première impression, qui va laisser un beau parfum quelques instants, le temps d'un repas <br /> Qui va enivrer un peu , beaucoup mais pas a la folie<br /> Qui au final sera légèrement superficielle pour ne pas dire distante <br /> Bref qui donne l'impression d'une bimbo qui dit oui a tout !!! <br /> <br /> Pour ma part je préfère le caractère a la fugacité.<br /> Je pense par contre qu'il est toujours prévenant d'avoir quelques vins technologiques dans sa cave <br /> Car le règne des Bimbos n'a pas fini ....
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E
Bonjour,<br /> <br /> <br /> Statistiquement, le buveur moyen et non connaisseur aimera : <br /> <br /> - Un arôme d'attaque (plutôt un goût) franc (souvent massif)<br /> - Une rondeur en bouche<br /> <br /> A partir de là il sera content, que ce soit pour un bbq comme pour un repas de noël ou de tous les jours.<br /> <br /> Si l'étiquette mentionne Bordeaux, c'est un bon vin. Si l'étiquette mentionne St Emilion,, c'est un très bon vin, assurément.<br /> <br /> Hélas beaucoup de personnes qui se disent amateur de vin ont le même comportement.<br /> <br /> Les vins technologiquement bon offrent maintenant ces qualités technologiques, sans offrir ce qu'un vrai vin peut offrir, car le vin est dans le raisin et jamais dans la technique.<br /> <br /> Cordialement.<br /> EricL
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G
Bonsoir<br /> <br /> Cette réflexion porte aussi bien sur le vins que sur les fromages , les fruits, les légumes etc..<br /> Le mode de vie moderne et sa course effrénée exige du "plaisir" immédiat, rapide et sapide <br /> <br /> Personnellement une fois j ai pioché dans un supermarché quelques vins dont le tarif était inférieur a moins de 5 euros pour voir..<br /> Sur 5 bouteilles 2 étaient attendus aux prix ou je les avaient payées les 3 autres ont finis au vinaigrier et même une aux toilettes<br /> Mais bon j'ai tendu le bâton pour me faire battre<br /> <br /> Il ne faut pas se leurrer le maquillage dans certains vins est littéralement inadmissible notamment dans le Bordelais dans le Sud Ouest sur des bouteilles qui valent plus de 20 euros<br /> <br /> Maintenant le consommateur lambda ne va pas déduire que l'arôme hyper boisé en fait un cache misère intersidéral<br /> Le consommateur moyen s'en tape de savoir si le vin est rond ou carré<br /> Il ne se réfère qu'a l'immédiateté <br /> Le soucis c'est qu'on ne cherche plus a comprendre comment sont fabriqués les choses, prendre son temps pour comprendre, se poser et réfléchir<br /> Je pense qu'il faut éveiller les consciences a ce sujet <br /> <br /> Cette standardisation a tout va des modes de vies ne tue pas seulement l'Ame du Vin mais aussi les identités régionales <br /> <br /> J habites a 5 km de Sainte Maure de Touraine, en 2010 , l 'Europe va surement le classer nuisible pour la santé<br /> Le fromage de Sainte Maure est consommé et fabriqué ici depuis 1200 ans !<br /> S'il était dangereux pour la santé on le saurait!!<br /> Nos grands amis de Bruxelles veulent standardiser l agro-alimentaire en général pour pouvoir faire du profit en assassinant les identités<br /> <br /> En bref faut arrêter l'hémorragie culturelle
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E
<br /> Bonjour Gérald, merci pour votre commentaire.<br /> Que j'aimerai qu'ils soient plus nombreux à penser comme Vous !<br /> Bonne continuation<br /> <br /> <br />
D
Bonjour Emilie,<br /> <br /> peut être une des raisons de l'engouement chez certains pour les vins bios, voire natures pour d'autres !!
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E
<br /> C'est vrai, le souci est que le vin technologique se fait au chai et non à la vigne et que certains viticulteurs "bio" usent de méthodes au chai qui ne sont pas toujours respectueuses du<br /> fruit. D'où le fait que le raisins est "bio" mais pas le vin.<br /> <br /> <br />
A
le consommateur n'est pas dupe.... il ne reviendra pas acheter un vin qu'il n'a pas aimé !
Répondre
E
<br /> <br /> Bonjour, j'aimerai répondre à deux aspects de votre remarque.<br /> La première est que beaucoup de gens aiment les vins standardisés. Nombreux sont ceux qui se disent connaisseurs/amateurs de vins et qui ne savent pas déguster, et pourquoi un vin est ce qu'il<br /> est. <br /> La deuxième chose est que parfois on goute un vin dans certaines circonstances, où on ne l'aime pas, et qu'en le regoutant dans d'autres circonstances, finalement on l'aime. De nombreux<br /> facteurs entrent en ligne de compte dans la perception du vin, d'autre part, nos goûts changent, évoluent, et puis on a le droit de changer d'avis.<br /> Donc si on ne sait pas dire pourquoi on aime ou non un vin, on ne peut pas avoir une démarche consciente de consommation.<br /> Si on consomme juste pour le plaisir, sans conscience, sans intérêt pour le produit consommé, sans compréhension, alors je dirai qu'il y a peu de plaisir, finalement, par rapport à tout ce qu'un<br /> vin peut nous offrir.<br /> Et je rajouterai que les gens aiment l'alcool et ses effets, peut être plus que le vin particulièrement.<br /> Voilà pourquoi je fais ce blog, pour que les gens se responsabilisent de leur mode d'achat, leur mode de consommation et des conséquences pour la filière viticole qui souffre. <br /> Au plaisir de lire d'autres de vos commentaires<br /> <br /> <br /> <br />